Avarice
Il est une arme, un sentiment gênant
Une flamme, un souffle méfiant.
La lumière qui brille dans ses yeux
Vous livre aux soupires du dément
Traînant vos pieds à en pleurer
Elle vous regarde vous agenouiller
Humilier au-delà du pire tourment
Vos larmes implorant tous les Dieux
Il est une arme, un sentiment gênant
Une flamme, un souffle méfiant.
La misère n’est rien à côté d’un adieu
Laissant à votre faim ignoblement
Les remparts de vos dernières volontés
Si loin de vos désirs les plus secrets
Que c’en est terminé, finalement
Votre hôte vous attend dans les cieux
Il est une arme, un sentiment gênant
Une flamme, un souffle méfiant.
Si un jour vous la croiser, mon dieu !
N’essayer pas de lutter inutilement
Rien ne sert enfin de la regarder
Au risque de vous faire aussi emporter
Par ce plus cruel et vil sentiment
L’avarice, antre des pleurs odieux
Il est une arme, un sentiment gênant
Une flamme, un souffle méfiant.