La colère (ré-édition)
Prête à bondir, à jaillir de son volcan
Et brûler les branches de nos élans
Tous ces vains espoirs auxquels je mens
Elle m’envahit, la retenir serait dément
Comment résister à son appel tentant
Ne pas succomber à son pouvoir envoûtant
Destructeur, provocateur et si charmant.
C’est une tumeur qui me ronge lentement
Ne pas essayer de l’apprivoiser en chien
Elle veut mordre et détruire mes biens
M’éloigner inexorablement des miens
Son maître est encore bien trop loin.
Elle détruit ce qu’elle croise en chemin
Comme une armée affamée de Huns
Menée par un sanguinaire inhumain
Prêt à répandre le sang de mes mains.
J’explose, je crie et détruis toutes ces vies
Courrez, courrez ! il vous reste le dépit
Avec le temps, passera toutes vos envies
Mais jamais vous n’oublierez ce cri
Il résonnera jusqu’au fond de votre lit
Dans les moments les plus interdits
A jamais, elle aura votre vie pourrit
Car la colère jamais ne s'oublit