Fête des mères
Bonnes fête à toutes les mamans et à la mienne évidemment.
Mes mots décrivent mes maux, mes blessures , mes rires, mes bonheurs et mes joies. Peut-être vous feront-ils pleurer ou rire, j'espère qu'ils vous feront rêver
Les semaines et les jours s’égrainent Depuis que tu m’as dis sans haine Que notre soleil devait plonger Dans l’océan pour l’éternité Je fuis depuis, ton esprit, ton corps Qui se sont emparés de mon sort Sans jamais me livrer à la mort Car je sais bien...
Il n’est point de beauté dont je me souvienne Qui m’est tant troublé autant que la sienne Si ce n’est son regard qui m’a bouleversé C’est donc son esprit qui m’a renversé La lumière qui émanait de son corps Avait du me jeter un très bon sort Pour que...
Ce beau bateau s’éloigne lentement du port, M’abandonnant à son tour à mon triste sort. L’ivresse de ces voyages qui m’a habité S’enfuit. Comment survivre sans félicité ? Mon âme ère, mime et ment, même à la mort Se saoule sans se soucier de mon pauvre...
Quand elle s’approche de moi avec ses yeux doux Je sens mon âme abandonner son courroux. Jusqu’à en perdre le souffle de ma raison Jusqu’à en perdre le goût de ce doux poison. Car de la beauté, elle en a la volupté. Quand sa voix magique semble me dire...
Quai d’une gare Une larme Tu t’en va, tu pars Sans arme Comme toi à part Désarme Mon fort, mon phare De Parme Venise ou Zanzibar Alarme Moi si tu t’empares Du charme Mais tu pars, au revoir Larme Quai d’une gare…
J’aimerais tant pouvoir, t’écrire et te voir, Toi la petite fée qui détient le pouvoir. Celui de donner ce courage et cet espoir Que je peux vivre sans échappatoire. Mais au loin j’aperçois déjà ces chimères Qui me tendent leurs bras lisses et amères...
La brume défilait follement sous mes yeux Alors que je marchais lentement vers les cieux Les rochers ornés de lumière par les dieux Portes de mes envolés, éblouissent un radieux Goéland, luttant contre le vent tumultueux Ajoncs et bruyères, sang de tous...
Pour julien Reine d’un règne sans partage Même petite, sur les sommets Les grands braquets sauvages S’effacent livrés à son armée L’homme seul et son courage Avec ses compagnons alliés Peut dominer cet ouvrage Et de jaune enfin s’habiller Et si le vent...
Prose posée nue sur le papier Œuvre en vers de mots si bleus Enivre ma vie tel un sorcier Sans m’abandonner aux cieux Isole mes peines si peu enviées Embellit mes rêves les plus pieux