Pouvoir
Là-haut, si haut qu’on ne t’aperçoit même plus
Tel un ogre infâme affamé perdant la flamme
Tu en as même oublié ton enfant, ta femme
Omnibulé par cet appat jamais obtenu
Ta soif jamais étanchée, livre à ton ivresse
Tes esclaves noyés par tant de cruauté
Y-a-t-il un homme qui pourrait enfin les sauver
Les délivrer de ces liens grâce à sa sagesse
Mais rien n’est plus vain que cette lutte insensée
Contre un homme que la vie aurait pu encenser
Si seulement, lui-même avait su et pu lutter
Car, nul ne sait si un jour vous le rencontrer
Si vous pourriez vous aussi lui résister
Et quitter pour le pouvoir ce que vous aimez