Maux
Les mots viennent et poussent mon esprit
Surgissent alors les ombres de la nuit
Menaçantes et coupantes comme l’ennui
Capturant les forces inertes dans un cri
Nul ne sait alors si mon triste inconscient
S’intoxique de celui à qui il ment
Ou si lui qui ment est aussi omniscient
Tel un dieu dont le cœur est outrageant
Avec rage je réfute ces mots libérateurs
Avec douceur, j’accepte l’entremetteur
Dans le flou de mes divagations, j’ai peur
Mais la réalité réconfortante est ma lueur