Mon premier poème (1989) (ré-édition)
Dans ce monde de richesse
Où l’on permet la bassesse
Le pouvoir vient de l’argent
Plus rien n’est écris par les gens
Alors toi qui reste assis
Au fond de ton fauteuil
Essaie de regarder la vie
Autrement que ton seul deuil
Il n’y a plus rien à voir
Il n’y a plus rien à croire
Alors pourquoi ne pas rêver
Qu’un jour il peut neiger
Que toutes les perversités
Seront de ce monde balayées
Peut-être que tu as raison
Peut-être ne suis-je qu’un con
Mais de Dieu nous ne sommes que les invités
Et de sa bonté nous avons abusé.
Pourra-t-il un jour nous le pardonner ?