La paresse (ré-édition)

Publié le par Bonzo

Lentement, jusque par-dessus le pli de l’aine

Remonte sa grasse et bedonnante bedaine

Multiples plis formés par la mollesse malsaine

Viennent jusqu’au cou crier toute leur haine

 

Avachi, comme un corps abandonné par la vie

Crasse et ordures dont les pièces sont remplies

S’amoncellent sans donner la moindre envie

Même pas celle de partir enfin vers l’oubli.

 

L’huissier, avec peine arrache sa dernière scène

Comme pour lui rappeler le prix de sa peine

Perdue dans les méandres elle se démène

Sans quitter cette apathie qui se déchaîne.

 

La paresse à l’aube de ses plus belles envies

Vient chercher le sang souillé de sa vie

Et s’emparer du dernier espoir ahuri

Ancré tel une enclume au fond de son lit

Publié dans Les péchés capitaux

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N
Ouais, bof, beurq. Enfin, la paresse comme tu la présentes n'est pas très jolie. Bisoussssssssssssss
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G
Comme quoi la ré-édition permet de ne pas laisser dépérir sa poésie...Superbe poème, bravo !
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M
Bonsoir Bonzo ;-)<br /> <br /> Très recherché, et donnant lieu à plusieurs interprêtations.<br /> Mais n'est-ce-pas une oeuvre d'art la poésie, où l'abstrait peut avoir sa place?<br /> Bonne soirée toâ, à bientôt.<br /> Cordialement. :0059:
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