Un passé (ré-édition)

Publié le par Bonzo

 La porte se referme sur cette pièce vide 
 Sombre comme la mort, silencieuse 
 Comme cette chimère si perfide, 
 Abandonnées aux âmes amoureuses. 
   
 La lumière, éclatante, qui me guide 
 Apaisante comme une berceuse 
 Troublante comme une sylphide 
 Semble être si belle si merveilleuse 
   
 Que même, la clepsydre qui se vide 
 Ne peut me faire oublier ce si beau jour, 
 Où mon âme, triste perdue et timide 
   
 Rencontra ce bel et tendre amour 
 Et referma cette porte à double tour 
 De mon passé où ma vie fût si avide. 

Publié dans Sans père

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P
J'aime bien celui-ci
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G
Mais de rien tout le plaisir est pour moi.Amicalement
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