Fête d'automne (ré-édition)
Les douces couleurs des forêts endeuillées
Protègent les fleurs de leurs feuilles colorées
Dissimulent les pleurs des femmes torturées
Révèlent les peurs du triste deuil enduré
A l’automne, tous ces arbres ensoleillés
Livrent avec grandeur, d’un geste inespéré
Tous ces leurres, ces pleurs lentement murmurés
Lien lascif de ces heures si longtemps parjurés
A l’automne c’est l’heure aux pierres de briller
De laisser ceux qui meurent, sans les oublier
S’abandonner sans heurts aux cieux dissimulés
Piège de tous ces mœurs lugubres mais adorés
Les si froides Fleurs des forêts si colorées
Protègent les douleurs des feuilles endeuillées
Dissimulent les peurs des femmes torturées
Révèlent les pleurs du triste deuil enduré