Nostalgie
Ce beau bateau s’éloigne lentement du port,
M’abandonnant à son tour à mon triste sort.
L’ivresse de ces voyages qui m’a habité
S’enfuit. Comment survivre sans félicité ?
Mon âme ère, mime et ment, même à la mort
Se saoule sans se soucier de mon pauvre corps
Pour tenter d’oublier ces lieux enchantés
Où les oiseaux chantent, clament leur liberté
Savent-ils juste comme leur chant me manquera
Savent ils juste où leur chant ira m’enchanter
Savent-ils juste que leur beauté m’a troublé
Mais l’espoir n’est vain que si la mort a gagné
Que si le chant sur le monde a fini de régner
Que si les étoiles s'arrêtent de briller