Irrésistible Amour
A l’ombre de l’espoir d’un saule attristé
La lumière de ce couloir semble insister
Hors du mouroir irrésistiblement attiré
La lueur du soir semble enfin retirée
Hâté, de rejoindre enfin ce halot encensé
Je quitte ce linge fin, tel un fou insensé
Fuyant, oubliant la faim, je ne suis désespéré
Que d’attendre demain pour la récupérer
Déclin déçu d’un dédain démoniaque
Diligenté par un Dieu vil et insomniaque
Oubliant jusqu’au sacrifice d’Andromaque
Et échapper au destin de ce vieux monarque
Mon âme triste quitte son siège étriqué
Rejoint sa sœur, avant qu’elle n’ait abdiqué
Brûle son cœur, ce privilège de condamné
Des hommes qui aiment et sont aussi aimés