A ma muse (ré-édition)
Ô toi ! Ma muse, fragile et parfaite
Tu me donnes espoir et toujours m’entête
A encore croire, sous ces airs de fêtes
Que rien, personne ne vient troubler ma tête
Car tes mots, si fluides, si justes et si doux
Glissent sous ma plume ensorcelée sans courroux
Tel un navire perdu aux écumes se voue
Fragile et sensible. Sens dessus-dessous.
Porté par tous ces vents si puissants et si forts
Qu’ils finissent toujours par mener à bon port.
Et si j’abandonne mes feuilles à ton sort
C’est pour que jamais rien, même la triste mort
Ne nous sépare et qu’à jamais tu abrites
Mes peines, mes joies, mes élans, mes fuites
Ainsi, chaque soir, je pars tel un ermite
Et je prie pour que jamais tu ne me quittes.