Un passé (ré-édition)
La porte se referme sur cette pièce vide
Sombre comme la mort, silencieuse
Comme cette chimère si perfide,
Abandonnées aux âmes amoureuses.
La lumière, éclatante, qui me guide
Apaisante comme une berceuse
Troublante comme une sylphide
Semble être si belle si merveilleuse
Que même, la clepsydre qui se vide
Ne peut me faire oublier ce si beau jour,
Où mon âme, triste perdue et timide
Rencontra ce bel et tendre amour
Et referma cette porte à double tour
De mon passé où ma vie fût si avide.