La mort (ré-édition)
Froide est l’invitation qu’elle me tend,
Froide comme mon cœur qui se rend,
Et s’abîme dans les ténèbres obscures
Qui accueillent les âmes impures.
Doit-on accepter un tel châtiment
Pour vivre de vrais sentiments
Et s’allonger sur un vieux linceul
Le cœur agonisant finalement seul
La tempête finit par m’emporter,
Je chavire et plonge dans l’obscurité
Si froide, que je ne puis supporter
Une minute de plus de respirer
Ton visage m’apparaît alors
Tel une icône bordée d’or
Lumineuse comme l’espoir
Mais il est déjà trop tard
Car je rêve
Et Je crève
Tout s’achève
Elle m’enlève