La route
Les lumières défilent comme les notes d’une symphonie
Eblouissantes et fascinantes dans l’harmonie
Rythmique d’une route syncopée à l’agonie
Transportant sans borne mes rêves d’hégémonie.
Le paysage défile tel une peinture de Monet
Où l’on plonge sa main sans pouvoir donner
Où l’on plonge son coeur pour y détrôner
La fatigue et la lassitude abandonnées.
La route se déroule comme une pièce de Molière
Amusante et tragique, drôle et amère
Troublant même jusqu’à la pénible atmosphère
Des rires grinçants et glacés de nos paires.
Les anges viennent m’extraire de ce terrible chemin
Musiques, rires et images me laissent sans lendemain
J’ai trop longtemps fermé les yeux, posé les mains
Sur cette route triste ignorée des plus vieux parchemins
Je ris, je danse, je joue et j’ouvre les yeux
Sur cet avenir que je me promets radieux
Sur cette vie merveilleuse pourtant loin des cieux
Sur cette vie au parfum envoûtant et délicieux